Chasse aux idées fausses : Le jeûne fait-il perdre des muscles ?

Cet argument était souvent pointé jusqu’à aujourd’hui par les détracteurs du jeûne même si en pratique dans notre centre comme ailleurs, nous n’observions aucune fonte musculaire chez nos clients. Cette crainte est désormais balayée par la toute récente étude* du Dr Pierre Croisille, professeur de radiologie au CHU de St Etienne et menée avec la célèbre clinique Buchinger spécialisée dans le jeûne.

Très bonne nouvelle pour tous nos amis jeûneurs que celle annoncée par le Pr Pierre Croisille il y a quelques semaines. Menée sur  32 personnes ayant jeûnées 2 semaines d’affilée, son étude appelée GENESIS* montre que l’on observe  moins de 3% de perte musculaire chez les patients soumis au test.

Une vraie percée dans la compréhension des effets du jeûne sur le corps humain

Cherchant à observer les effets du jeûne sur l’organisme humain, le professeur Pierre Croisille, chercheur renommé en imagerie médicale, a récemment présenté les résultats préliminaires de son étude GENESIS. Celle-ci, utilisant des techniques avancées d’imagerie par résonance magnétique (IRM), offre un aperçu sans précédent des changements physiologiques induits par le jeûne.

En Allemagne au siège de la clinique Buchinger, 32 volontaires sains, âgés de 20 à 83 ans ont été suivis lors de leurs séjours avant, pendant et après leur période de jeûne. Afin d’observer le volume et la constitution de leur masse musculaire, des examens IRM ont été réalisés à plusieurs reprises sur chacun avant le jeûne, à la fin de la période de jeûne, puis un mois et quatre mois après.

Des premiers résultats prometteurs

Les premiers résultats, présentés lors d’une conférence le 26 septembre 2024, révèlent plusieurs effets très intéressants du jeûne sur le corps :

  1. Réduction durable de la graisse corporelle
  2. Stabilité relative de la masse musculaire (moins de 3% de perte en 14 jours de jeûne)
  3. Aucune modification significative du myocarde
  4. Régénération cellulaire observée dans la moelle osseuse

Ces découvertes suggèrent également que le jeûne pourrait avoir des applications thérapeutiques prometteuses, notamment dans le traitement des rhumatismes inflammatoires et des troubles du comportement alimentaire.

Ainsi pour la première fois est démontré de façon scientifique ce que nous observons tous après une semaine de jeûne à savoir la perte de graisse (abdominale notamment), le maintien de nos muscles, la disparition de nos douleurs inflammatoires, la fin du brouillard mental et une énergie renouvelée !

Des nouvelles perspectives pour le jeûne

Bien que les résultats complets de l’étude GENESIS n’aient pas encore été publiés dans une revue scientifique, ils sont attendus avec impatience par la communauté médicale. Les premiers articles scientifiques sont actuellement en cours de soumission et devraient être publiés courant 2025.

Le professeur Croisille et son équipe continuent d’analyser les données recueillies, promettant de nouvelles perspectives sur les effets à long terme du jeûne sur la santé humaine.

Cette étude marque une étape importante dans la recherche sur le jeûne Buchinger, offrant des preuves scientifiques solides de ses effets sur le corps humain et ouvrant la voie à de nouvelles approches thérapeutiques potentielles. En Californie, en Allemagne, en Italie,  de nombreux chercheurs travaillent sur les effets bénéfiques de la détox sur la santé humaine à l’heure où les maladies de civilisation  liées à la malbouffe et à la sédentarité altèrent très sérieusement la santé humaine. A suivre

*Etude Genesis

https://www.frontiersin.org/journals/nutrition/articles/10.3389/fnut.2022.951000/full